À l’occasion de la représentation de ce poème dramatique, mardi 2 avril, Samuel Gallet, auteur et metteur en scène, raconte l’histoire de cette pièce entre rêve et réalité.
« Nous sommes très contents de revenir jouer au Préau, car c’est ici qu’est née La bataille d’Eskandar, ça fait plaisir de boucler la boucle en quelque sorte. »
Trois questions à… Samuel Gallet
Que raconte l’histoire ?
La pièce, qui s’inscrit dans le triptyque initié avec La bataille d’Eskandar, mais peut être comprise seule, raconte le retour à la vie d’un personnage d’environ quarante ans qui, après un malaise cardiaque à la piscine, se noie et tombe dans le coma.
Cet architecte vit une expérience de mort imminente et retrouve une force de vie dans la ville d’Eskandar. Fils de Madame de Fombanel, personnage principal du 1er volet de la trilogie, il trouve, dans cette ville imaginaire, des raisons pour se réveiller, retrouvant le désir de vivre.
En termes de distribution ?
Sur le plateau, 5 interprètes, 3 comédiens et 2 musiciens, jouent les différents personnages de l’histoire. Aëla Gourvennec, musicienne et compositrice plurielle avec violoncelle, piano et voix, travaille avec moi depuis La bataille d’Eskandar. Mathieu Goulin, contrebassiste, accompagne les comédiens Caroline Gonin, Jean-Christophe Laurier et Pierre Morice. Les écrivains et musiciens qui composent le Collectif Eskandar, fondé en 2015, abordent dans ce volet des sujets difficiles, toutefois des espoirs traversent le texte.
Comment va évoluer cette création ?
Créé le 25 mars 2019 à la Comédie de Caen, le spectacle est soutenu par PAN, les Producteurs associés normands. Dans le cadre du dispositif Regards, porté par la région Normandie, nous avons travaillé divers aspects de la création avec des lycéens de Condé-sur-Noireau, Granville, Valognes et Flers, qui viendront voir la pièce. Après la représentation à Vire, plusieurs dates sont déjà programmées à Cherbourg, Dieppe, Rouen et Évreux, mais aussi à Dole, avec les Scènes du Jura, et au Théâtre des Quartiers d’Ivry-sur-Seine.