De nos jours, et cela depuis un certain nombre d’années déjà, les graphistes sont devenus gratuistes à grand renfort de concours de logos et de visuels, qui ne récompensent que peu de talents. Et pourtant, c’est un métier. Il nécessite de savoir écouter, de connaître un certain nombre de règles et de disposer des logiciels compatibles avec ceux des imprimeurs numériques.
Pour les outils de communication, il en est de même en termes de prix qu’avec la lingerie. Un ensemble de sous-vêtements féminins ne coûte pas moins cher qu’un pantalon, une jupe ou une robe.
C’est pourquoi je ne facture pas le temps de création en fonction du nombre de centimètres carrés du document. Les petits formats, paysages ou portraits, ne sont pas plus simples à réaliser. Ils nécessitent de savoir synthétiser les informations à afficher.
La conception de cartes de visite, étiquettes, magnets ou marque-pages ne prend pas moins de temps que celle de kakémonos, utilisables en vitrines ou sur les stands de salons et événements, ou affiches de 4 mètres x 3, bien au contraire.
L’habillage des colonnes Morris reste complexe, mais ce n’est pas la taille du document qui définit le montant…