Tout a commencé alors que j’étais encore très jeune, à l’école primaire. Mes parents, mon père particulièrement, restaient très attachés à ce que nous écrivions selon une bonne orthographe, dans le respect des règles établies. Et mon enseignant de même. Ce dernier découvrit assez rapidement mes appétences pour les dictées, et après plusieurs étapes de sélection, j’atteignis la finale du championnat départemental de la Manche.
Des dictées, encore et toujours
À l’âge adulte, ma passion ne s’était pas éteinte, et je continuais d’éplucher les annonces afin de découvrir le moyen de l’assouvir. Ainsi, à deux reprises, ma participation à la dictée « N’ayons pas peur des mots » organisée par Flers Agglo fut couronnée de succès.
Moins de cinq fautes dans le texte rédigé par Bernard Bruchet, flérien passionné d’orthographe, qui nous avait préparé une dictée parsemée de nombreux pièges. Mon père aurait été fier, je lui rends hommage. Intitulée « La porteuse de journaux », l’histoire mentionnait les verbes exhaler et s’esclaffer, les effluves prononcés, les météores aqueux et l’adjectif béotien, au féminin.
Sans oublier les nycthémères, le participe présent abhorrant et quelques difficultés habituelles avec « quels que soient », les adjectifs de couleurs et les chiffres entre deux accords complexes…