Humour, bienveillance et pas de danse ont jalonné, mardi 18 décembre 2018, la soirée organisée pour fêter les dix ans de codirection de Pauline Sales et Vincent Garanger à la tête du théâtre.
Comment résumer « dix ans d’aventure théâtrale » ? Pauline Sales, Vincent Garanger et leur équipe ont trouvé, comme toujours, la meilleure formule : la fête ! Mardi, la salle du théâtre était comble pour cette soirée d’adieu.
Après les quelques mots d’élus, les codirecteurs ont livré un drôle et tendre discours à deux voix. « Il fallait que chaque soirée soit unique. Nous avons vécu des moments inoubliables. Vire a la chance d’être une petite ville, un peu cachée, dans laquelle on peut tout tenter. Il y a eu des festivals #Ado où rien n’a été impossible. Il s’est passé quelque chose. »
De concert, le public s’est levé pour saluer leur travail et celui des trois comédiens permanents, Aurélie Édeline, Olivia Chatain et Anthony Poupard, qui les ont suivis sur les planches du théâtre de Vire et bien d’autres, mais aussi dans les collèges et lycées du Bocage.
En deuxième partie de soirée, le public est entré en scène. Sur le plateau, 8 équipes de 10 personnes se sont affrontées lors d’un quiz géant concocté pour l’occasion par l’équipe du Préau. Épaulés par des membres de l’équipe administrative et technique, les amoureux de théâtre de tous âges, comédiens amateurs pour certains, ont répondu à une série de questions qui ont balayé la longue série de créations et de pièces jouées en dix ans entre les murs du Préau.
À la suite de ce moment ludique animé d’une main de fer et empreint d’humour, la dernière partie de cette soirée mémorable a pris la forme d’un bal littéraire, marque de fabrique de l’équipe. Le principe est simple : en amont, les invités écrivent des textes se terminant par une chanson qui retentit en fin de lecture pour quelques pas de danse, et ainsi de suite…
Témoignages émouvants, passionnés, remerciements et profonde gratitude ont émané de ces discours d’adieux difficiles. Mais avant de tirer le rideau, Pauline Sales et Vincent Garanger ont prévenu : « Une part de notre cœur restera toujours viroise ! »